Freud et Jung : les deux visages de la psychanalyse – Voyage poétique entre science et âme à Rabat

posted by La psychanalyste10/25/2025

À Rabat, là où la lumière de l’Atlantique rencontre la mémoire des médinas, la psychanalyse retrouve sa vocation première : faire de la parole un lieu de guérison. Entre l’héritage rigoureux de Freud (topiques, refoulement, rêve) et la profondeur symbolique de Jung (archétypes, inconscient collectif, individuation), le travail du psychanalyste à Rabat devient un chemin de sens. Il accueille le symptôme comme un langage, le rêve comme une carte, et le mythe personnel comme une boussole. Cet article propose un voyage vivant — historique, clinique et poétique — pour saisir comment ces deux visions, parfois rivales, se complètent aujourd’hui dans une pratique contemporaine enracinée au Maroc : une psychanalyse qui écoute le corps, la culture et l’âme, et accompagne chacun vers sa propre vérité.

1. Prologue – À Rabat, la parole devient mémoire

Sous le soleil de Rabat, entre les vents de l’Atlantique et la rumeur des médinas, la psychanalyse à Rabat respire autrement. Ici, elle n’est plus un vestige européen, mais un art vivant : celui d’écouter l’âme au-delà des mots. Dans le silence d’un cabinet, le divan devient un pont entre les deux rives de la Méditerranée. Les échos de Freud et de Jung y résonnent encore, comme deux voix fondatrices : celle de la science de l’inconscient, et celle de la spiritualité de l’âme. C’est dans cette filiation que s’inscrit G. Rose Rochdi, psychanalyste à Rabat, héritière d’une tradition qui relie la parole, le rêve et la symbolisation.

2. Freud – Le fondateur des cartes invisibles de l’âme

Sigmund Freud, médecin viennois, a ouvert une brèche dans le silence du corps. En écoutant les hystériques, il découvre que le symptôme parle : le corps dit ce que la bouche tait. Dans son cabinet, la parole devient un scalpel. Les rêves, la voie royale vers l’inconscient. Le lapsus, un message du refoulé. Freud ouvre ainsi le royaume du ça, du moi et du surmoi : ces trois instances qui tissent le drame intérieur de l’homme. « Ce qui me fascine encore aujourd’hui, écrit la psychanalyste à Rabat, c’est la justesse poétique de ses topiques : cette cartographie du psychisme où chaque désir refoulé laisse la trace d’un mythe personnel. »
Freud fonde une véritable science de l’inconscient : non pas une science expérimentale, mais une science phénoménale, de la parole et du transfert. Sa théorie de la libido révèle la sexualité infantile comme origine de la vie psychique ; ses essais sur la théorie sexuelle brisent le tabou du désir. Puis, il découvre la pulsion de mort, le refoulement, le complexe d’Œdipe et l’ambivalence entre Éros et Thanatos : la tension entre amour et destruction.
Freud n’était pas qu’un clinicien ; il fut un poète de la condition humaine. Ses deux topiques, ses cinq stades psychosexuels, ses rêves analysés comme rébus de l’inconscient demeurent aujourd’hui les fondations de toute psychanalyse.
Mais son génie est aussi dans ses hésitations. La fameuse “Neurotica”, cette première théorie où il attribue toutes les névroses à un trauma sexuel réel, fut abandonnée : Freud comprit que le psychisme n’est pas seulement victime du monde, mais créateur de ses propres fictions. Le trauma devient fantasme, et le fantasme devient vérité psychique.

3. Freud et Jung – La rencontre du feu et de la profondeur

Lorsque Freud rencontre Jung en 1907, il voit en lui son “prince héritier”, le fils spirituel qu’il n’a jamais eu. Ensemble, ils rêvent d’une psychanalyse universelle, libératrice, capable de guérir l’âme humaine. Mais bientôt, leurs visions divergent. Freud reste fidèle à la raison, à la sexualité, à la biologie du désir. Jung, lui, entend dans le rêve une musique plus vaste : celle des mythes, des symboles, des dieux oubliés.
Freud voulait garder la psychanalyse du côté de la science ; Jung la conduisit vers le sacré. Leur rupture, en 1913, fut autant un drame humain qu’un tournant de la pensée moderne. De cette séparation naîtront deux continents : la psychanalyse freudienne, et la psychologie analytique jungienne.
“Freud regardait les profondeurs ; Jung regardait les étoiles. L’un cherchait les causes, l’autre les sens.”

4. Jung – Le cartographe de l’inconscient collectif

Carl Gustav Jung, médecin suisse, quitte Freud pour fonder une autre voie. Il élargit la psychanalyse en y introduisant le collectif, le mythique et le spirituel. Pour lui, l’inconscient n’est pas seulement personnel : il est collectif, tissé d’archétypes universels – la Mère, l’Ombre, le Héros, l’Enfant intérieur. Ces images primordiales traversent les cultures et les rêves, donnant forme à nos émotions.
La guérison, pour Jung, ne se joue pas seulement entre un symptôme et une parole ; elle passe par le processus d’individuation, ce long chemin vers le Soi, centre unificateur de la psyché. Il réintroduit le sacré dans la science de l’âme : les mandalas, le yoga, les rêves prémonitoires, la synchronicité. Jung invite à écouter la symbolique intérieure comme on lirait un poème secret.
Il écrit : “Celui qui regarde à l’extérieur rêve. Celui qui regarde à l’intérieur s’éveille.”
Son œuvre influence la pédagogie, la littérature, la spiritualité moderne. Le concept d’enfant intérieur, la notion de synchronicité et la typologie du MBTI dérivent directement de ses travaux. Des artistes comme Hermann Hesse, Fellini, George Lucas ou Jackson Pollock ont reconnu en lui un maître des profondeurs créatives.

5. Une psychanalyse enracinée à Rabat — Entre modernité et mémoire

Aujourd’hui, à Rabat, la psychanalyse s’ancre dans un sol singulier : celui où le monde intérieur dialogue avec la culture marocaine, la langue arabe et la mémoire spirituelle du Maghreb. Être psychanalyste à Rabat, c’est accueillir la complexité de l’âme contemporaine : les héritages familiaux, la migration, la quête de sens, les blessures de l’exil intérieur. Dans ce contexte, la psychanalyse jungienne devient un pont entre Orient et Occident : elle honore les mythes, les symboles et les rêves qui traversent la culture marocaine depuis les soufis jusqu’aux poètes modernes. Le cabinet devient alors un espace sacré, un lieu de parole où le corps, la mémoire et le verbe se rencontrent pour tisser du sens. « La psychanalyse à Rabat n’est pas un luxe intellectuel, mais une pratique du vivant : elle relie la douleur à la conscience et le symptôme à la création. » Dans la pratique de Ghosnelbane Rose Rochdi, psychanalyste à Rabat, la méthode jungienne s’allie à une écoute existentielle : chaque rêve devient une carte, chaque émotion un message. Ici, la séance ne cherche pas à effacer le passé, mais à le transmuter ; elle invite à une métamorphose.

6. Freud et Jung dans le miroir marocain

Là où Freud étudiait les névroses de Vienne, le psychanalyste à Rabat rencontre celles d’un monde connecté, épuisé, en quête d’ancrage. La parole reste le cœur de la cure, mais elle s’entrelace à la culture et à la spiritualité : les rêves se mêlent aux symboles islamiques, les archétypes rejoignent les figures du soufisme, les complexes se racontent dans les métaphores du désert et de la mer.
Cette psychanalyse marocaine, loin des clichés, témoigne d’une actualisation vivante de Freud et Jung :
•Freud inspire l’écoute du refoulé, du trauma, du désir ;
•Jung invite à la rencontre de l’âme, du Soi, de l’unité.
C’est cette double fidélité – à la rigueur et à la poésie – qui fait la richesse de la psychanalyse à Rabat aujourd’hui.

7. Conclusion – La psychanalyse comme art de vivre à Rabat

Dans un monde saturé d’informations, la parole reste le seul lieu où l’on peut se rencontrer vraiment. À travers la psychanalyse jungienne, le rêve, la symbolisation et l’écoute du corps, chacun retrouve le fil de sa propre histoire.
Le psychanalyste à Rabat devient alors un passeur : entre science et âme, entre culture et inconscient, entre visible et invisible.
« Là où le symptôme parlait, une parole peut désormais chanter. »
Ainsi, la psychanalyse n’est plus un savoir d’élite ; elle est un art du lien, une présence humaine face à la détresse moderne. À Rabat, elle respire l’air de la mer et garde la mémoire des médinas : un lieu où l’âme marocaine retrouve la parole, et la parole retrouve le sens.

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Selon la Société Psychanalytique de Paris , la topique freudienne a marqué la naissance d’une véritable science de l’inconscient. Jung, quant à lui, a fondé l’Association Internationale de Psychologie Analytique , posant les bases de la psychologie des profondeurs. À Rabat, cette double tradition se prolonge aujourd’hui à travers des praticiens formés entre l’Europe et le Maroc, au croisement de la culture et de la clinique.