Posté parLa psychanalyste • Nov 3, 2025
Être psychanalyste jungienne, c’est apprendre à écouter ce que la raison rejette, à reconnaître dans la folie non un naufrage, mais un langage.Au début du XXe siècle, dans les couloirs austères de l’hôpital du Burghölzli à Zurich, Carl Gustav Jung s’avance parmi les patients que l’on nomme alors « déments précoces ». Mais derrière les regards vides et les paroles désordonnées, il perçoit des constellations de sens. Là où d’autres n’entendent que chaos, il distingue des symboles, des mythes, des fragments d’un rêve collectif.Pour psychanalyste jungienne, la schizophrénie n’est pas la ruine de la psyché, mais une tentative de réorganisation profonde : une irruption de l’inconscient collectif au cœur du moi. Ses recherches, prolongées par Nise da Silveira et d’autres héritiers de la psychologie analytique, ont transformé notre regard sur la psychose : ce que la science qualifie de délire, la psyché le vit souvent comme un drame sacré, une lutte entre la lumière et l’ombre.Explorer la schizophrénie selon la psychanalyste jungienne, c’est s’aventurer dans un territoire où la pathologie devient symbole, où l’art guérit, et où la folie, loin d’être perte de sens, peut redevenir un chemin vers l’unité intérieure.
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